Qui n’a jamais souffert de l’infection de sa vie, et de tout ce qu’elle engendre comme douleur, fièvre, et enflures.
En réalité, tous ces symptômes sont naturels et résultent d’une réaction de défense immunitaire de l’organisme par le processus inflammatoire pour combattre et éliminer un élément pathogène.
L’inflammation est donc une lutte du corps humain contre une agression qu’il peut contracter de son environnement. Elle s’agit d’une lésion tissulaire qui se manifeste par un gonflement, une rougeur, une sensation de chaleur et une douleur.
Les causes de l’inflammation sont multiples, elle peut être mécanique tels que les traumatismes, les ecchymoses, les blessures… provoqués par les accidents ou les chutes. Ou chimique par exposition à des produits corrosifs en milieu professionnel ou domestique. Ou bien liée à des facteurs physiques comme l’exposition à une source extrêmement chaude ou les coups de soleil. Ou encore à cause d’une contraction d’un agent pathogène (virus, bactéries, parasites, champignons) par le biais d’une contamination par un autre individu, par l’air, par les aliments souillés de ces microbes, ou par divers autres moyens. Dans ce cas l’inflammation est appelée infection.
L'infection consiste donc à une inflammation causée par la présence de microorganismes étrangers qui peuvent être :
Des bactéries : ce sont des micro-organismes monocellulaires et à l’origine d’un large panel de maladies qui peuvent être bénignes comme les l'amygdalite, la pharyngite, la gastrite, ou plus graves comme la méningite, l'encéphalite et la bactériémie.(Zbinden, 2012).
Des virus : ce sont des micro-organismes à taille encore plus petite que celle des bactéries, ils ne peuvent vivre qu’en présence d’une cellule hôte qu’ils l’infectent pour pouvoir survivre et se répliquer. Ils causent plusieurs maladies, il y en a celles qui sont très répandues comme la grippe et l’hépatite virale, et d’autre qui sont moins fréquentes et plus sérieuses comme le SIDA.(Konstantinos, 2001).
Des champignons : ils sont généralement à l’origine des maladies cutanées comme la teigne du cuir chevelu « Tinea Capitis » ou la mycose des pieds « Tinea pedis » (Walton, 1966). Mais ils peuvent causer de maladies plus complexes à différents endroits du corps, tel que l’appareil digestif, et qui peuvent menacer la vie de l’individu à faible immunité comme le malade du SIDA.
La médecine moderne utilise, pour combattre ces infections , des médicaments antibiotiques. Cependant ces médicaments apportent beaucoup d’effets secondaires et qui peuvent être parfois très graves.
Le sulfaméthoxazole-triméthoprime, par exemple, un antibiotique utilisé dans les infections des voies urinaires et gastro-intestinales, présente un nombre plus important des effets secondaires que celui des bienfaits.
Il peut provoquer une formation de cristaux dans l'urine, une anémie hémolytique (destruction des globules rouges), une diminution des globules blancs, en particulier les neutrophiles conduisant ainsi à un affaiblissement des défenses immunitaires devant les microbes. Il peut même causer une anémie aplasique, avec un manque de globules rouges, de globules blancs et des plaquettes sanguines ce qui conduit à un déficit immunitaire, et des saignements spontanés (purpura thrombocytopénique)
Des réactions allergiques dermatologiques peuvent être aussi observées, tels que l’urticaire, l’apparition de bulles cutanées ressemblant à celle du Pemphigus Vulgaris, l’érythème noueux, et le pire c’est la desquamation de la peau comme si elle était brûlée au troisième degré, cette situation est mortelle tel est le cas du syndrome de Steven Johnson qu’il peut aussi engendrer.
Un autre effet secondaire que peut provoquer le sulfaméthoxazole-triméthoprime, est la maladie de Bechet qui se caractérise par des ulcérations buccales et génitales. Il peut se produire aussi une photosensibilité, une fièvre et même une nécrose hépatique grave avec des maux de tête, des nausées et des vomissements, un ictère et une augmentation du volume du foie qui apparaît après 3 à 5 jours de la prise du médicament menaçant parfois le pronostic vital.
Bien que ces effets secondaires soient rarement observés, mais s’ils se produisent ils seront plus graves que l'infection elle-même.
Pour cette raison, nous recommandons, dans le système « Al-Ghidhaa Al-Mizan », et selon le principe «la priorité c’est d’éloigner le mal avant d’apporter le bien» et selon le principe d’Hippocrate «Ne pas nuire», d'utiliser des produits naturels ayant des propriétés antibiotiques prouvées par la recherche et en même temps qu’ils soient surs et dépourvus d'effets secondaires.
Nous pouvons recommander l'utilisation de l’extrait complet de cannelle dans l'huile d'olive vierge et le vinaigre de cidre de pomme naturel comme un antibiotique naturel.
En effet, dans une étude menée en 2006 à l’université Karatchi, il a été prouvé que l'extrait de cannelle agit comme un puissant antibiotique contre un large panel de bactéries, dont la Salmonelle, une bactérie responsable d’intoxication alimentaire provoquant des diarrhées des vomissements de la fièvre et de nombreux autres symptômes, et aussi l’Escherichia coli, qui est responsable de troubles gastro-intestinaux comme la colite et la diarrhée aiguë parfois sanglante. (Chaudhry, 2006).
Cet effet antibiotique est dû à la présence d’huiles dans la cannelle qui renforcent le système immunitaire et aident à combattre les bactéries pathogènes. (Mukhtar, 2012).
L'étude a confirmé que le L'aldéhyde cinnamique, le constituant actif principal de la cannelle, permet d’aider à lutter contre plusieurs types de bactéries.
L’extrait de cannelle est aussi bénéfique en cas infection des voies urinaires (Iafe, 2013).Ceci grâce à ses propriétés à la fois antibactériennes et diurétiques, ce qui permet de tuer les bactéries mais aussi de stimuler leur élimination par les urines.
Ce qui est étonnant, c’est que malgré l’évolution splendide de la science et les avancées des recherches médicales, il n’existe aucun antibiotique qui puisse être efficace en même temps contre les bactéries et les virus. Or, on peut retrouver cette spécificité dans la cannelle, qui en plus de ses propriétés antibactériennes, possède une action antivirale sur quelques virus comme ceux du rhume ou de la grippe, Cela nous rappelle le verset : « Telle est l’œuvre d’Allah qui a tout façonné à la perfection » An-Naml (88). De plus, il a été prouvé que l'extrait de cannelle joue un rôle actif aussi contre les infections fongiques.(Giordani, 2006 ).
Puisque nous croyons dans le système "Al-Ghidhaa Al-Mizan" qu’un traitement par un composé unique n’est pas efficace .Ceci d’après le principe de synergie (ou principe de combinaison) que nous avons découvert à partir du Saint Coran, où dans tous ses textes et versets évoquant la nourriture et les boissons, elles n’étaient jamais citées seules, mais toujours regroupées. Et puisque les mécanismes de nos maladies chroniques sont multiples, il devrait y avoir donc plusieurs aliments à multiples composés et effets pour pouvoir contrecarrer tous ces mécanismes. Pour cela, nous remarquons que les textes du Saint Coran ne mentionnent jamais les aliments de façon individuelle, mais plutôt sous forme de groupes, et cela correspond parfaitement au principe de synergie utilisé en médecine.
Sur la base de notre expertise, et expériences acquises par l'application du principe de synergie coranique, nous recommandons d'utiliser l’extrait complet de cannelle dans l'huile d'olive vierge et le vinaigre de cidre de pomme naturel pour éliminer les infections bégnines d’origines bactériennes, virales et fongiques.
En effet, l’Homme connaissait le vinaigre de cidre de pomme depuis des milliers d'années, il l‘utilisait au début pour conserver les aliments et la nourriture, puis pour ses puissants vertus antiseptiques. Les acides organiques que contient le vinaigre de cidre de pomme agissent aussi comme un antibiotique, car l'acide acétique, le composé principal du vinaigre, a la capacité de se disséminer dans la membrane bactérienne, jouant ainsi un rôle bactériostatique mais aussi bactéricide.(Entani et.al., 1998).
Concernant l'huile d'olive (le conservateur de l'extrait huileux de la cannelle), il contient principalement des phénols, de la vitamine E et d'autres antioxydants naturels. (Morelló et.al., 2005).
Il est donc efficace contre les radicaux libres qui détruisent les cellules humaines. En plus, il joue un rôle important dans l’amélioration de la capacité du système immunitaire dans son combat contre les infections virales, fongiques et bactériennes.
Lorsque nous combinons tous ces composés naturels actifs dans un même produit, nous établissons le principe de combinaison ou « la synergie ». Ainsi, tous ces composés agissent ensembles via des mécanismes et modes d’actions distincts pour établir un effet antibiotique, avec une meilleure efficacité. Et puisque l’extrait de cannelle est conservé dans l’huile d’olive ou dans le vinaigre, ce sont tous des produits naturels qui sont sûrs et quasiment dépourvus des effets secondaires.
Références :
Chaudhry, N. M. A. & Tariq, P. 2006. Anti-microbial activity of cinnamomum cassia against diverse microbial flora with its nutritional and medicinal impacts. Pakistan Journal of Botany, 38, 169.
Entani, E., Asai, M., Tsujihata, S., Tsukamoto, Y. & Ohta, M. 1998. Antibacterial action of vinegar against food-borne pathogenic bacteria including escherichia coli o157: H7. Journal of Food Protection, 61, 953-959.
Giordani, R., Regli, P., Kaloustian, J. & Portugal, H. 2006. Potentiation of antifungal activity of amphotericin b by essential oil from cinnamomum cassia. Phytotherapy Research, 20, 58-61.
Konstantinos, A. P. & Sheridan, J. F. 2001. Stress and influenza viral infection: Modulation of proinflammatory cytokine responses in the lung. Respiration physiology, 128, 71-77.
Iafe, M. 2013. Cinnamon as a prophylaxis against uti in premenopausal women.
Mathew, S. & Abraham, T. E. 2006. In vitro antioxidant activity and scavenging effects of cinnamomum verum leaf extract assayed by different methodologies. Food and Chemical Toxicology, 44, 198-206.
Medina, E., De Castro, A., Romero, C., Ramírez, E. & Brenes, M. 2013. Effect of antimicrobial compounds from olive products on microorganisms related to health, food and agricolture. Microbial pathogens and strategies for combating them: science, technology and education” A Méndez-Vilas (Ed.), Formatex Research Center Publishing, Badajoz, Spain, 1087.
Morelló, J.-R., Vuorela, S., Romero, M.-P., Motilva, M.-J. & Heinonen, M. 2005. Antioxidant activity of olive pulp and olive oil phenolic compounds of the arbequina cultivar. Journal of agricultural and food chemistry, 53, 2002-2008.
Mukhtar, S. & Ghori, I. 2012. Antibacterial activity of aqueous and ethanolic extracts of garlic, cinnamon and turmeric against escherichia coli atcc 25922 and bacillus subtilis dsm 3256.
Park, K. J. 2003. Evaluation of in vitro antiviral activity in methanol extracts against influenza virus type a from korean medicinal plants. Phytotherapy Research, 17, 1059-1063.
Walton, H. 1966. Fungal infections of the skin. British medical journal, 2, 1593.
Zbinden, A., Mueller, N. J., Tarr, P. E., Eich, G., Schulthess, B., Bahlmann, A. S., Keller, P. M. & Bloemberg, G. V. 2012. Streptococcus tigurinus, a novel member of the streptococcus mitis group, causes invasive infections. Journal of clinical microbiology, 50, 2969-2973.
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